L’Italie investit dans la lutte antidopage pour les JO de 2026
Une éprouvette remplie de sang.
Photo : Radio-Canada
Le gouvernement italien a débloqué 18 millions d'euros (26,3 M$ CA) pour accroître les capacités du laboratoire antidopage de Rome en vue des Jeux olympiques d'hiver à Milan et Cortina d'Ampezzo.
Cette décision éloigne le scénario d'une délocalisation à l'étranger des analyses qui seront réalisées durant les JO et les Jeux paralympiques, programmés respectivement du 6 au 22 février et du 6 au 15 mars 2026.
Depuis 2017, l'Agence mondiale antidopage (AMA) avait le laboratoire romain dans son collimateur. Il était à la fois jugé trop petit et trop proche de sportifs, car implanté sur un site appartenant au Comité olympique italien.
Les autorités mondiales antidopage avaient accru la pression sur les autorités italiennes depuis que les Jeux leur ont été attribués en 2019. Le nouveau projet prévoit ainsi un laboratoire aux capacités renforcées, qui devrait être inauguré en périphérie est de la capitale.
Sans ce nouveau laboratoire, l'Italie serait pénalisée pour accueillir des compétitions internationales à l'avenir
, a expliqué mardi lors de la présentation de ce projet Maurizio Casasco, député et président de la Fédération de médecin sportive italienne, dont dépend la structure.
Il a estimé que le nouveau site serait prêt entre la fin de 2024 et le début de 2025.
Le laboratoire de Rome, connu aussi sous le nom de laboratoire de l'Acqua Acetosa, soit le quartier où il est installé, réalise actuellement 12 000 analyses par an, un chiffre qui grimpera à 20 000 en 2026.
L'AMA a salué cette décision. Ces fonds alloués vont beaucoup aider le laboratoire à accroître sa capacité (de contrôles) et à préparer efficacement les JO et Jeux paralympiques
, a indiqué l'instance basée à Montréal.