•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Inde : l’opposant politique Arvind Kejriwal appelle à combattre la « dictature »

Arvind Kejriwal, debout, parle dans un micro, entouré d'une foule, le 10 mai 2024, à New Dehli.

Arvind Kejriwal avait été arrêté et mis en détention le 21 mars par la principale agence indienne de lutte contre la criminalité financière.

Photo : AFP / ARUN SANKAR

Agence France-Presse

Arvind Kejriwal, l'un des principaux opposants du premier ministre, Narendra Modi, a appelé l'Inde, samedi, à combattre la « dictature » au lendemain de sa libération de prison sous caution pour lui permettre de participer aux élections générales en cours.

Je suis venu supplier 1,4 milliard de personnes de sauver mon pays, a déclaré le ministre en chef de Delhi en conférence de presse. Sauvez mon pays de cette dictature, a-t-il dit, alors que l'Inde est en période de scrutin jusqu'au 1er juin.

Arvind Kejriwal s'en est également pris personnellement au premier ministre, en l'accusant d'utiliser la justice pour mettre ses adversaires sur la touche.

Modi a entamé une mission très dangereuse [...] Il enverra tous les chefs de l'opposition en prison.

Une citation de Arvind Kejriwal, ministre en chef de Dehli

Le ministre en chef de Delhi, 55 ans, est l'un des dirigeants de l'alliance d'opposition INDIA – avec Rahul Gandhi à la tête du parti du Congrès – formée pour rivaliser avec M. Modi dans ces élections.

Il avait été arrêté et mis en détention le 21 mars par la principale agence indienne de lutte contre la criminalité financière.

Arvind Kejriwal et le ministre en chef du Pendjab défilent dans les rues de New Dehli, devant leurs supporteurs, le 11 mai 2024.

Arvind Kejriwal et le ministre en chef du Pendjab ont défilé dans les rues de New Dehli devant des supporteurs.

Photo : Associated Press / Altaf Qadri

Son gouvernement est accusé d'avoir reçu des pots-de-vin dans le cadre de l'attribution de licences de vente d'alcool à des sociétés privées.

Plus d'un millier de supporteurs l'ont acclamé à sa sortie de la prison Tihar, dans la capitale New Delhi.

Il nie tout méfait.

Ils m'ont jeté en prison, et le premier ministre dit qu'il combat la corruption [...] Si vous voulez combattre la corruption, apprenez d'Arvind Kejriwal, a encore déclaré l'opposant.

Pas une menace

M. Kejriwal a été libéré sous caution sur ordre de la Cour suprême indienne afin qu'il puisse participer aux élections générales en cours. Il devra retourner en garde à vue avant le dernier jour du scrutin, le 1er juin.

Il ne fait aucun doute que de graves accusations ont été portées, mais il n'a pas été condamné, ont indiqué deux juges de la Cour suprême. Il n'a aucun antécédent criminel. Il ne constitue pas une menace pour la société, ont-ils affirmé.

Sa libération était conditionnelle à son engagement à ne faire aucune déclaration publique sur les accusations portées contre lui, à ne pas entrer en contact avec les témoins de l'affaire et à ne pas se rendre aux bureaux du gouvernement de Delhi.

Près d'un milliard d'Indiens ont été appelés à prendre part aux élections démarrées le 19 avril pour choisir un nouveau gouvernement, dans le plus grand exercice démocratique du monde.

Nombre d'analystes considèrent acquise la victoire de M. Modi, notamment en raison de la popularité de sa politique nationaliste hindoue, majorité religieuse du pays.

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.