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Marche solidaire en faveur des mères souffrant des troubles de santé mentale périnataux

Affiche de la marche avec des gens qui marchent en arrière-plan.

Les mères étaient majoritairement accompagnées de leur conjoint et de leurs enfants.

Photo : Radio-Canada / Albert Couillard

Environ 200 personnes se sont rassemblées dimanche à Saskatoon pour témoigner leur soutien aux nouvelles mères confrontées à des troubles de santé mentale périnataux, comme la dépression post-partum, lors d'une marche qui a permis d'amasser plus de 13 500 $.

La 3e marche annuelle de Flora, tenue au parc Diefenbaker, rend hommage à Flora Babakhani, une femme de Toronto qui s’est suicidée après avoir souffert de psychose post-partum.

Kayla Bell, coorganisatrice de l’événement, a souligné l’importance de briser le silence autour de ces problèmes.

Beaucoup de mères et de partenaires qui luttent avec des troubles mentaux périnataux souffrent malheureusement en silence à cause de la stigmatisation, mentionne-t-elle.

On se rassemble aujourd'hui pour se connecter et créer des liens. Il y a beaucoup de puissance et de guérison qui peuvent se produire lorsque nous nous réunissons, informe-t-elle.

Toutes les femmes sont à risque

D’après l’organisation, ce fléau touche environ une femme sur cinq, et toutes les femmes sont à risque. Par exemple, Michelle Klatt, coorganisatrice de la marche, a vécu une période de déprime passagère après la naissance de son premier enfant.

J’ai ressenti beaucoup de rage, de repli sur moi-même. Ça s’est dégradé avec le temps, confie-t-elle.

J’ai eu beaucoup d’inquiétude et d’anxiété concernant mon bébé, reconnaît-elle.

Deux femmes qui parlent au micro.

Kayla Bell, à gauche, et Michelle Klatt, à droite, font partie de l’organisme Mother May I, qui offre un soutien aux mères, surtout celles qui souffrent de dépression post-partum.

Photo : Radio-Canada / Albert Couillard

Son entourage l’a notamment beaucoup aidée à traverser cette épreuve. Elle recommande à celle qui souffre d’aller chercher de l’aide.

Le rôle du conjoint est précieux pendant cette épreuve, croient les organisateurs.

Brett McRuvie, partenaire d’une participante, encourage les hommes à être présents et à être à l’écoute. Beaucoup d'autres personnes rencontrent les mêmes problèmes. Il ne faut pas avoir peur de solliciter la famille et des amis non seulement pour soutenir sa conjointe, mais aussi pour se soutenir soi-même, souligne-t-il.

Brett McRuvie, un homme qui regarde au loin.

Brett McRuvie est le père d’un petit garçon prénommé Jack.

Photo : Radio-Canada / Albert Couillard

La professeure émérite et experte en santé mentale maternelle à l'Université de la Saskatchewan, Angela Bowen, met en avant l'importance de reconnaître ces problèmes et de prendre conscience qu'ils peuvent affecter toute femme. Cependant, elle encourage également la communauté à adopter une perspective plus optimiste sur cette question.

Il faut être optimiste dans sa vie et dans ce que l'on fait. Je ne monte pas dans ma voiture en me disant : "oh, je vais avoir un accident !"

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