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Une centième chandelle pour La Gabelle

Une barrage hydroélectrique

Lors de sa mise en service en 1924, la centrale comptait quatre groupes turbine-alternateur. Un cinquième a été ajouté en 1931.

Photo : Hydro-Québec

La centrale hydroélectrique La Gabelle sur la rivière Saint-Maurice vient d'atteindre l'âge vénérable de 100 ans. À ce jour, elle demeure la neuvième plus ancienne installation de production électrique toujours en service au Québec.

La centrale La Gabelle a été mise en opération au printemps 1924 par la Saint-Maurice Power, une filiale de la Shawinigan Water and Power. Sur la rivière Saint-Maurice, seule la centrale Shawinigan 2 est plus âgée.

Depuis sa construction, les deux municipalités riveraines où se trouve La Gabelle, Notre-Dame-du-Mont-Carmel ont développé un attachement à l’installation. D’ailleurs, pour en exploiter le potentiel récréotouristique, la Corporation de développement de La Gabelle a été formée.

Le maire de Notre-Dame-du-Mont-Carmel, Luc Dostaler, estime chanceuse sa municipalité de pouvoir en bénéficier. Il n'y a pas beaucoup de municipalités qui peuvent dire qu'elles ont ça, une centrale hydroélectrique. La centrale, la traverse, les gens apprécient beaucoup, je pense, l'accès à l'autoroute, le parc donc les sentiers, c'est comme un complexe, si on veut. C'est un endroit que les gens aiment bien, mentionne-t-il.

Pour fêter les 100 ans de La Gabelle, des activités publiques, notamment une porte ouverte, auront lieu au mois de septembre. Luc Dostaler a également l’idée de mettre en place une projection nocturne sur la centrale et de construire une tour d'observation.

Un lieu rempli d'histoire

À l’époque de sa construction, le contenant au plan architectural était aussi important que le contenu au plan technologique. D’ailleurs, en 1946, le service canadien des postes avait consacré un timbre à cette installation.

On avait un souci de l'architecture et de l'esthétisme à cette époque. On parle de 1924 pour la centrale La Gabelle et l'architecture de cette centrale-là, c'est ce qu'on appelle de l'architecture rationaliste, raconte la porte-parole d’Hydro-Québec, Lucie Roy.

Le nom de la centrale La Gabelle provient du nom d’une taxe importée de la vieille France et appliquée sur la Saint-Maurice au commerce des fourrures. La gabelle en France, c'était un poste de péage pour le sel, explique le passionné d’histoire, François Roy. Quand Gauthier de Varennes s'est retrouvé gouverneur de Trois-Rivières, il devait contrôler la circulation des fourrures sur la rivière Saint-Maurice. Il avait mis une sorte de poste de péage et, en souvenir de sa gabelle à lui, il a appelé ça La Gabelle. Alors ce n'était pas pour le sel. C'était pour les fourrures.

Une barrage hydroélectrique vue du ciel

Le reportage de Louis Cloutier

Photo : Hydro-Québec

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