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La Nouvelle-Écosse veut en savoir plus sur l’habitat et l’alimentation des ours noirs

Une femelle ours noir et son ourson dans les herbes.

La Nouvelle-Écosse souhaite se doter d'une stratégie de réinsertion des oursons dans la nature.

Photo : Associated Press / Mark Thiessen

Radio-Canada

Le ministère des Ressources naturelles espère que la mise sur pied d’un programme de recherche sur l’habitat et l’alimentation de l’ours noir permettra d’en savoir plus sur la stratégie à adopter pour la réinsertion des oursons dans la nature.

Depuis deux ans, le ministère collabore avec l’Université Acadia, à Wolfville, afin d’en apprendre davantage sur les ours noirs.

Cet été, des scientifiques de l’université commenceront officiellement un programme de traque de ces animaux. L’information ainsi recueillie permettra d'établir les endroits où relâcher des oursons que l’on souhaite réinsérer dans la nature et ainsi augmenter leur chance de survie.

Nous voulons nous assurer que nous relâchons les ours dans des endroits de la province où il n’y aura pas d’interaction négative avec les humains et où plusieurs ours peuvent coexister, dit Andrew Boyd, directeur de la faune au ministère des Ressources naturelles de la Nouvelle-Écosse.

Un ours noir.

La Nouvelle-Écosse est la première province du Canada ayant des ours noirs qui ne permet pas la chasse printanière.

Photo : AFP / Gerald Herbert

Le besoin d’en apprendre davantage sur les populations d’ours en Nouvelle-Écosse s’est aussi fait sentir à la suite de l’annonce selon laquelle il n’y aurait pas de chasse à l’ours printanière dans la province.

Selon M. Boyd, le projet de recherche pourrait aussi permettre de prendre des décisions plus éclairées à l’avenir en ce qui a trait à la chasse l’ours. Il précise toutefois qu’il n'y a pas de projets pour réviser cette question à court terme.

Depuis deux ans maintenant, le chercheur principal de cette étude, Mark Mallroy, qui est aussi professeur de biologie à l’Université Acadia, s’intéresse à la manière dont les oursons noirs sont préparés à leur réinsertion dans la nature un peu partout en Amérique du Nord.

Désormais, l’attention des scientifiques portera davantage sur le comportement des ours en Nouvelle-Écosse.

L’équipe du professeur Mallroy a par exemple commencé à analyser des excréments d’ours afin de mieux comprendre leur alimentation. Son équipe va aussi bientôt commencer à traquer les animaux grâce à des colliers émetteurs qui permettent de suivre leurs mouvements par satellite.

Chaque fois que l’on traque des animaux… on obtient quelque chose à laquelle on ne s’attendait pas, et ça nous permet d’interpréter ce qu’ils font, a expliqué Mark Mallroy dans une entrevue accordée à Information Morning, à Halifax.

Son équipe espère être en mesure d’installer 11 colliers.

Les scientifiques pourront suivre leurs mouvements quotidiens au cours des deux prochaines années et ainsi comprendre l'étendue de leur territoire, la manière dont ils se déplacent et quels habitats ils préfèrent.

On va pouvoir commencer à obtenir des informations clés dont on a besoin sur leur habitat préféré en fonction de la période de l’année, précise M. Mallroy.

D'après des informations de Cassidy Chisholm, de CBC

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